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Le nouveau ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a pour priorité de "simplifier"
Le nouveau ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a pour priorité de "simplifier" / Photo: STEPHANE DE SAKUTIN - AFP

Le nouveau ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a pour priorité de "simplifier"

"Ce job est très précaire": conscient de l'épée de Damoclès au-dessus du nouveau gouvernement, Laurent Marcangeli a officiellement pris les rênes jeudi du ministère de l'Action publique, de la Fonction publique et de la simplification, succédant à Guillaume Kasbarian qui le quitte "sans regrets".

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"C'est avec une profonde humilité que je prends officiellement mes fonctions aujourd'hui. D'abord parce que ce job est très précaire et peut-être ne l'a jamais été autant", a déclaré M. Marcangeli à l'hôtel Rothelin-Charolais à l'occasion de cette cérémonie de passation de pouvoir.

"Si je devais aujourd'hui faire ressortir un mot qui est dans l'intitulé de ce ministère et qui va guider l'action que je mènerai: simplifions, simplifions, simplifions", a insisté Laurent Marcangeli, reprenant l'un des mantras de son prédécesseur.

L'ancien chef du groupe Horizons au Palais Bourbon fait son entrée au gouvernement trois semaines après une crise dans la fonction publique et des manifestations où des centaines de milliers de personnes ont défilé le 5 décembre contre des mesures d'économies portées par Guillaume Kasbarian.

Ce dernier a profité de cette cérémonie pour défendre son bilan, notamment les mesures d'économies, assurant n'avoir "aucun regret".

Réduction de l'indemnisation des agents de 10% pendant les congés maladie, confirmation du gel du point d'indice, suspension d'une prime en faveur du pouvoir d'achat, passage du délai de carence de 1 à 3 jours pour les agents en cas d'arrêt maladie: ces propositions "n'ont pas fait plaisir à tout le monde. Mais elles pèsent 2 milliards d'euros, sont populaires si j'en crois les sondages", a-t-il défendu.

Ces mesures, dont on ne sait pas si elles resteront à l'ordre du jour, avaient suscité la colère des syndicats, dénonçant une méthode "brutale".

"Si je me suis engagé en politique, ce n'est pas (...) pour déléguer la gestion d'un ministère aux syndicats, c'est exclusivement pour être utile aux Français à travers des transformations radicales qu'ils attendent depuis longtemps", a répondu le député d'Eure-et-Loire qui va retrouver son siège à l'Assemblée nationale.

F.Bauer--MP