Münchener Post - Au terme d'une séance volatile à Wall Street, le Dow Jones stagne, le Nasdaq baisse

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Au terme d'une séance volatile à Wall Street, le Dow Jones stagne, le Nasdaq baisse
Au terme d'une séance volatile à Wall Street, le Dow Jones stagne, le Nasdaq baisse

Au terme d'une séance volatile à Wall Street, le Dow Jones stagne, le Nasdaq baisse

La Bourse de New York a terminé lundi en baisse une séance volatile, trop nerveuse pour solidifier le rebond de la semaine passée.

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Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a stagné à 35.091,13 points (+0,00%). Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a lâché 0,58% à 14.015,67 points. Le S&P 500 a perdu 0,37% à 4.483,87 points.

"On a observé pendant la majeure partie de la séance la continuation du rebond de la semaine dernière, mais en se rapprochant de la clôture, les indices ont baissé", a observé Peter Cardillo de Spartan Capital.

La semaine précédente, les indices avaient conclu en progression pour la première semaine cette année: un gain de 1,05% pour le Dow Jones, de 2,38% pour le Nasdaq et de 1,55% pour l'indice élargi S&P 500.

Mais ils sont loin d'avoir regagné le terrain perdu depuis le début de l'année : l'indice des valeurs vedette est en repli de plus de 3% sur 2022, le Nasdaq frôle la correction avec une baisse de presque 10% et le S&P 500 a lâché plus de 5%.

"C'est un marché très sujet à la volatilité mais dans le fond, la tendance est positive", a assuré l'analyste.

La nervosité persiste "alors que les marchés mondiaux font face à la perspective de politiques monétaires plus strictes, aux tensions géopolitiques entre la Russie et l'Ukraine, et à une saison de résultats mitigée", soulignaient pour leur part les analystes de Schwab.

Sept des onze secteurs du S&P ont finalement conclu dans le rouge avec en premier lieu les services de communication (-2,24%) dont des poids lourds sous pression ont plombé le Nasdaq, comme Facebook (-5,37% à 198,26 dollars), Twitter (-2,54% à 36 dollars) ou Netflix à nouveau (-1,97% à 402,10 dollars).

Le secteur de l'énergie a tiré son épingle du jeu (+1,31%), malgré un léger repli des prix du pétrole, avec de bonnes performances de Chevron (+1,96%), ExxonMobil (+1,22%) et ConocoPhillips (+1,16%).

Les actions automobiles n'ont pas eu une bonne journée, à l'instar de General Motors (-1,13%), Tesla (-1,73%) ou Ford (-0,45%).

En revanche, les titres des croisiéristes ont affiché un solide rebond, comme Norwegian Cruise (+8,40%) et Carnival (7,82%).

Les investisseurs étaient toujours soucieux des projets de resserrement des taux de la banque centrale américaine (Fed), alors que le chiffre de l'inflation américaine CPI pour janvier est attendu jeudi.

"Attendez-vous, dans ce débat mouvant sur les taux de la Fed, à ce qu'on parle de l'inflation jeudi", a prévenu Joe Manimbo, spécialiste du marché des changes à Western Union.

"Les prix à la consommation devraient accélérer au-dessus du taux annuel de 7,1% de décembre, le plus rapide depuis des décennies", a-t-il ajouté.

Les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans sont demeurés autour de leur nouveau sommet en plus de deux ans atteint vendredi, à 1,92%.

À la cote, le titre de la compagnie aérienne à bas coût Spirit Airlines s'est envolé de 17,17% à 25,46 dollars après avoir annoncé sa fusion avec Frontier Airlines dans une opération valorisée à 6,6 milliards de dollars.

Selon l'accord, qui doit être finalisé au second semestre 2022, Frontier Airlines va contrôler 51,5% de la nouvelle entité et Spirit en détiendra les 48,5% restants.

L'action de Frontier Group, la maison mère de Frontier Airlines, a avancé de 3,47% à 12,82 dollars.

Peloton, le fabricant de vélos d'appartements intelligents dont le titre a connu une descente aux enfers ces derniers mois, a bondi de 20,93% à 29,75 dollars.

Les marchés bruissent de rumeurs de négociations pour un rachat de la compagnie, dont le titre valait 150 dollars il y a un an. Peloton doit dévoiler ses résultats financiers mardi.

Le site américain de rencontre Bumble, recherché en séance, a finalement cédé 0,58% à 27,50 dollars après l'annonce d'un mariage par acquisition avec la start-up française Fruitz.

P.Mueller--MP