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Macron accueilli à Vendôme par un concert de casseroles
Macron accueilli à Vendôme par un concert de casseroles / Photo: JEAN-FRANCOIS MONIER - AFP

Macron accueilli à Vendôme par un concert de casseroles

Emmanuel Macron a été accueilli par un concert de casseroles mardi après-midi à Vendôme (Loir-et-Cher), où plusieurs centaines de manifestants ont été tenus à l'écart de la visite présidentielle, selon des journalistes de l'AFP.

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Le président est arrivé vers 14h à la maison de santé pluridisciplinaire universitaire (MSPU) de la ville, dans un quartier bouclé par un important dispositif de sécurité pour tenir les manifestants à distance.

Peu avant l'arrivée du convoi présidentiel, ils ont envahi les voies tandis qu'une partie d'entre eux ont rejoint un barrage de police plus proche de la maison de santé.

Bruno Vivien, retraité de la métallurgie, est venu avec son petit clairon. "C'est pour réveiller notre président, pour qu'il arrête de se foutre de nous", a-t-il témoigné auprès d'un correspondant de l'AFP.

A son arrivée, M. Macron a discuté avec plusieurs membres du personnel ainsi qu'avec quelques patients qui attendaient pour leur rendez-vous.

La préfecture du Loir-et-Cher avait publié un arrêté mettant en place un périmètre de protection et prévoyant notamment l'interdiction des cortèges et rassemblements revendicatifs aux abords de la maison de santé, ainsi que "l'interdiction des dispositifs sonores amplificateurs de son".

Plusieurs associations, parmi lesquelles la Ligue des droits de l'Homme (LDH), ont saisi le tribunal administratif d'Orléans pour contester l'arrêté du préfet de Loir-et-Cher, a-t-on appris auprès du tribunal, confirmant une information de France Bleu Orléans.

Le tribunal a précisé que le référé-liberté des associations a été examiné en début d'après-midi. "L'audience vient de se terminer. Nous n'avons pas encore le résultat", a-t-on indiqué de même source.

Le chef de l'Etat, accompagné du ministre de la Santé François Braun, doit échanger avec le personnel soignant sur "les problématiques d'accès aux soins, d'attractivité de la profession et de formation", a précisé l'Elysée, dans un contexte de désertification médicale croissante sur le territoire.

G.Vogl--MP