Afrique du sud: 50% de nouveaux cas de Covid-19 en plus en 24 heures
Le nombre de nouveaux cas recensés de Covid-19 en Afrique du sud a augmenté de plus de 50% en 24 heures, selon des chiffres officiels publiés jeudi, une nouvelle vague portée notamment par deux nouveaux sous-variants d'Omicron.
L'Institut national pour les maladies contagieuses a recensé 9.757 nouveaux cas de Covid-19 dans le pays, soit 50% de plus par rapport aux 6.170 nouveaux cas comptabilisés la veille mercredi.
Selon lui, plus du quart (25,9%) des gens testés ont eu un résultat positif, soit le plus haut taux enregistré depuis des mois. Le Covid-19 a par ailleurs fait sept morts au cours des deux derniers jours.
L'Afrique du Sud, pays officiellement le plus touché du continent par le Covid-19, est entrée dans une nouvelle vague de pandémie, a averti fin avril le Centre pour l'innovation et la réponse aux épidémies (CERI).
Le pays de près de 60 millions d'habitants, où moins de 45% de la population adulte est entièrement vaccinée, a officiellement enregistré plus de 3,8 millions de cas et quelque 100.350 décès.
Début mars, il avait connu une période de 48 heures sans aucun décès lié au Covid-19, une première depuis 2020. Le président Cyril Ramaphosa a annoncé début avril la levée de toutes les restrictions légales liées à la pandémie.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), deux nouveaux sous-variants d'Omicron, dont la virulence reste encore à déterminer, sont à l'origine de la nouvelle vague de pandémie de Covid-19 dans le pays.
"Les scientifiques sud-africains qui ont identifié Omicron à la fin de l'année dernière ont maintenant signalé deux autres sous-variants d'Omicron, BA.4 et BA.5, comme étant à l'origine d'un pic de cas en Afrique du Sud", a déclaré mercredi le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le gouvernement sud-africain a confirmé jeudi l'obligation du port du masque pour les enfants à l'école, se ravisant peu après avoir annoncé sa levée, alors que les nouveaux cas de Covid-19 se multiplient de jour en jour.
Le ministère de la Santé a publié un communiqué pour dissiper "la confusion générée par une erreur humaine malheureuse et regrettable" qui l'avait conduit une quinzaine d'heures tôt à annoncer la fin de cette obligation.
L'ensemble de la population, y compris les enfants, doit donc continuer à se plier aux règles édictées par le ministère pour lutter contre la pandémie, dont l'obligation de porter un masque dans les lieux publics fermés.
Le gouvernement continue d'exhorter les habitants à se faire vacciner. "La seule façon de nous protéger et de protéger nos proches contre la pandémie et la hausse actuelle du nombre de cas positifs est de se faire vacciner et d'adhérer aux mesures préventives tout le temps", a-t-il souligné.
B.Fuchs--MP