Münchener Post - Une patiente porte plainte après un viol aux urgences de l'hôpital Cochin

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Une patiente porte plainte après un viol aux urgences de l'hôpital Cochin
Une patiente porte plainte après un viol aux urgences de l'hôpital Cochin / Photo: PHILIPPE LOPEZ - AFP/Archives

Une patiente porte plainte après un viol aux urgences de l'hôpital Cochin

Une femme victime d'un viol à l'hôpital Cochin à Paris fin octobre par un autre patient de l'établissement a porté plainte contre X mercredi pour "mise en danger de la vie d'autrui", a-t-on appris jeudi auprès de son avocate.

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La patiente, âgée de 34 ans, avait été admise aux urgences dans la nuit du 27 au 28 octobre à la suite d'un traumatisme crânien après un malaise, a expliqué à l'AFP Me Laura Abecassis, confirmant une information du Parisien et RMC.

Vers 4h00 du matin, un infirmier a surpris un homme dans le box de la jeune femme, en train de la violer avec ses doigts alors qu'elle était endormie, puis l'a vu prendre la fuite, selon une source proche du dossier.

Grâce à la description du soignant et de la patiente, l'homme a été rapidement interpellé non loin de l'hôpital par la brigade anticriminalité (Bac) du XIVe arrondissement de la capitale, peu après 5h00, selon la même source.

Selon RMC et le Parisien, l'homme portait sur lui la carte bleue de la victime.

Il a été mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 30 octobre pour viol commis par une personne sous l'emprise de stupéfiants, vol et escroquerie, selon une source judiciaire.

Le suspect, connu sous plusieurs identités, était sous le coup de deux obligations de quitter le territoire (OQTF) sous deux noms différents, la dernière en date de juillet, selon des informations de RMC et Le Parisien confirmées de source policière.

"C'est un double traumatisme pour ma cliente, le viol en lui-même et les circonstances. Elle veut aller jusqu'au bout, comprendre comment ces faits extrêmement graves ont pu se passer comme ça dans un service public", a commenté Me Abecassis.

A.Meyer--MP