Münchener Post - Christian Coleman, de retour à New York, s'impose d'emblée sur 60 m

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Christian Coleman, de retour à New York, s'impose d'emblée sur 60 m
Christian Coleman, de retour à New York, s'impose d'emblée sur 60 m

Christian Coleman, de retour à New York, s'impose d'emblée sur 60 m

Il est de retour! Le sprinteur américain Christian Coleman, de retour à la compétition après une suspension de 18 mois pour infractions aux règles antidopage, a remporté le 60 m aux Millrose Games de New York, dans un temps très convaincant de 6 sec 49.

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Le champion du monde en titre du 100 m (2019 au Qatar), privé des Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier à cause de sa suspension, a devancé d'un centième son compatriote Trayvon Bromell, l'homme le plus rapide en 2021 (9 sec 77 sur 100 m), lors de la 114e édition de cette compétition en salle.

Les Américains Ronnie Baker (6 sec 54) et Noah Lyles (6 sec 62) se sont classés troisième et quatrième.

"Je voulais juste exécuter une bonne course et gagner", s'est félicité Coleman, 25 ans, de retour six mois avant de remettre son titre en jeu aux Mondiaux d'Eugene (Oregon/USA).

Acclamé par le public, Coleman a réchauffé la salle de l'Armory Track alors qu'à l'extérieur, Manhattan était recouvert de neige.

Satisfait, il s'est quand même donné un "A moins", en jugeant son temps "pas spectaculaire". L'Américain détient le record du monde en salle sur cette distance explosive (6 sec 34 en 2018 à Albuquerque, Etats-Unis). La veille, il avait déclaré qu'il voulait reprendre par une victoire, sans se fixer de temps pour ne pas "être déçu".

- Fausse joie pour Crouser -

Après son couronnement aux Mondiaux de 2019, Coleman s'avançait comme un potentiel patron du sprint de l'ère post-Usain Bolt. Mais trois manquements aux obligations de localisation antidopage, synonymes de deux ans de suspension, ramenés ensuite à 18 mois, avaient brutalement interrompu sa carrière.

"C'est génial" de revenir, a-t-il ajouté. "Je suis juste heureux de continuer le spectacle".

Evénement rare, la soirée a aussi été marquée par le faux record du monde du double champion olympique du lancer du poids, l'Américain Ryan Crouser. A son 2e essai, les écrans, puis le speaker, ont annoncé un impressionnant 23 m 38. Une performance aussitôt confirmée et saluée sur les comptes twitter des fédérations internationale (World athletics) et américaine (USATF).

Mais peu après la compétition, Ryan Crouser, traditionnel chapeau de cow-boy sur la tête, a lui-même expliqué à l'AFP que "malheureusement, le laser" mesurant son lancer avait donné "un résultat incorrect". "On est plus autour de 22 m 50", a-t-il indiqué, avant d'ajouter, très philosophe, que "pour un début d'année c'est très bien".

Selon l'USATF, "les officiels ont découvert que l'appareil de mesure, qui était à l'origine correctement situé et calibré, était mal positionné pendant la compétition".

"En conséquence, tous les lancers du concours de lancer du poids chez les hommes ont été annulés", a ajouté la fédération.

"Je sais que beaucoup de gens seront déçus d'apprendre que je n'ai pas fait 23 m 38, mais je suis content avec ça", a développé Ryan Crouser, qui reste tout de même détenteur de son précédent record du monde (23 m 37).

Au concours du saut à la perche féminin, la championne olympique Katie Nageotte s'est classée troisième, ne réussissant qu'un saut à 4 m 35, derrière ses compatriotes Emily Grove (4 m 45) et Sandi Morris (4 m 75).

Le champion du monde en titre du 800 m, Donavan Brazier, était de retour lui aussi après sa non qualification aux Jeux olympiques de Tokyo. L'Américain, qui s'alignait sur 400 m, s'est classé troisième mais il a réalisé sa meilleure performance sur cette distance (46 sec 55).

D.Wolf--MP