Münchener Post - Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu

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Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu
Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu / Photo: NICOLAS TUCAT - AFP

Equipe de France: dernier gala en Italie, pour lutter contre la pauvreté du jeu

Après l'ennui de France-Israël, il reste une dernière chance aux Bleus de clôturer l'année en beauté, un choc de prestige à Milan contre l'Italie dimanche, avec en jeu une revanche et la première place du groupe en Ligue des nations.

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La qualification en poche, sans gloire après le 0-0 de jeudi, les hommes de Didier Deschamps bouclent leur stage de ré-oxygénation de six matches avant de basculer en mars vers les quarts de finale, et plus loin à l'horizon vers les qualifications du Mondial-2026.

S'ils veulent éviter une double confrontation contre l'Espagne, le Portugal ou l'Allemagne, tous premiers de leur groupe, avec en sus le match retour à l'extérieur, les partenaires du capitaine N'Golo Kanté doivent battre les Italiens par au moins deux buts d'écart.

Après la leçon de l'aller au Parc des princes (1-3), les Bleus sont animés d'"un esprit de revanche sportif", assure Lucas Digne.

C'était le premier match après la demi-finale de l'Euro-2024 perdue contre l'Espagne (2-1), le lancement du cycle 2024-2026 qui doit conduire à la Coupe du monde commençait bien mal.

Kylian Mbappé boudait ostensiblement, il a ensuite manqué les rassemblements d'octobre et de novembre, en méforme au Real Madrid et perturbé par des soupçons de viol à Stockholm.

- Encéphalogramme plat -

"Il est dans une situation compliquée, je suis derrière lui. Il passe la période qui n'est pas la plus heureuse de sa carrière", a expliqué Deschamps sur TF1.

Dans une moindre mesure, le sélectionneur n'a pas non plus vécu un automne serein. Les critiques sur la pauvreté du jeu des Bleus n'ont pas manqué, et l'encéphalogramme plat du quatrième 0-0 de l'année 2024, jeudi, n'a pas aidé.

Mais en attendant le retour de son capitaine en mars, le technicien a maintenu son objectif d'"oxygéner" son groupe pendant la phase de groupes de la Ligue des nations.

Bradley Barcola s'est installé, même s'il a comme tout le monde raté son dernier match, et Randal Kolo Muani a marqué six buts en Bleu dans l'année civile, alors qu'il ne joue quasiment plus au Paris Saint-Germain.

Jules Koundé s'est imposé comme un cadre, Manu Koné a fait des débuts intéressants et Mattéo Guendouzi a été bon chaque fois qu'il a eu sa chance.

Deschamps insiste avec Michael Olise, en pole pour succéder au retraité des Bleus Antoine Griezmann dans le rôle du milieu créatif. Mais le joueur du Bayern n'a pas été convaincant pour ses quatre premières sélections, dont trois titularisations.

- "Rectifier le tir" -

"Nous on connaît ses qualités, le défend Guendouzi. Il fait partie des meilleurs du monde à son poste, avec sa patte gauche exceptionnelle. On est conscient que des fois l'adaptation prend un peu plus de temps, mais nous on est là derrière lui."

Dans le cadre du roulement d'effectif, Deschamps pourrait aligner à Giuseppe-Meazza Digne à gauche de la défense, pour sa 50e sélection, et un milieu avec Kanté, Adrien Rabiot et Guendouzi. Eduardo Camavinga est suspendu.

Le coach pourrait aussi titulariser Christopher Nkunku en attaque et remplacer Ibrahima Konaté par William Saliba en charnière, aux côtés du patron Dayot Upamecano.

Les Italiens présentent un sérieux test avant de basculer dans des matches plus compétitifs, les quarts de la Ligue des nations, voire la finale à quatre, puis se lancer dans les qualifications pour la Coupe du monde au Mexique, aux États-Unis et au Canada.

"Ils ont un très bon coach (Luciano Spalletti), prévient Digne, je le connais, je l'ai eu à la Roma, c'est un très grand tacticien et un très grand homme."

Contre Israël, "on n'a pas été bon, à nous de rectifier le tir dimanche en montrant un autre visage", promet le défenseur.

"Jouer un tel match, c'est juste super", poursuit Digne, dans un San Siro "mythique, j'ai eu la chance de jouer plusieurs fois là-bas, jamais contre l'Italie, mais l'ambiance était incroyable". Un dernier match de gala.

P.Mueller--MP